L'agenda diplomatique du président américain sera très chargé durant les mois de mars, avril et mai. Donald Trump rencontrera ainsi à La Maison Blanche, et séparément, l'Emir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al-Thani, l'héritier du Trône saoudien, Mohammed Ben Salmane Al-Saoud, et le prince héritier d'Abu Dhabi, Mohammed Ben Zayd Al-Nahyane, et ce dans une le cadre d'une opération de bons offices entre "frères ennemis" du Conseil de Coopération du Golfe en vue de programmer un sommet entre ces pays en froid depuis le blocus imposé au Qatar.
#MBS se rendra aux #USA le 19 mars dans le cadre d'une visite de travail à #Washington durant laquelle il rencontrera @POTUS @realDonaldTrump ainsi que les hauts responsables politiques et sécuritaires américains @StateDept @DeptofDefense @VP
— Le1 🌍 (@le1info) February 28, 2018
Mohammed Ben Salmane est le premier à être attendu à Washington le 19 mars pour un grand oral avec le président américain. Sauf que Donald Trump ne veut pas que ces discussions soient d'ordre protocolaire. Il veut faire pression sur les pays du blocus pour qu'ils reprennent langue avec le Qatar, comme condition sine qua non avant de s'engager à réunir tout le monde à Camp David au mois de mai prochain.
Il a dans ce sens lancé un ultimatum à l'Arabie saoudite, les EAU et le Bahreïn les incitant à résoudre la crise avec le Qatar, à défaut de quoi il n'y aura point de de sommet avec les composantes du CCG.
La semaine écoulée, Donald Trump s'est entretenu avec le prince héritier saoudien MBS avec qui il a abordé "les activités suspectes et provocatrices de l'Iran dans la région" tout en lui signifiant la nécessité de reprendre le dialogue avec Doha.