Le président américain Donald Trump prévoit de réunir, mardi prochain à New York, un groupe restreint de dirigeants arabes et musulmans en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, afin de discuter des moyens de mettre fin à la guerre à Gaza, rapporte Axios citant deux responsables arabes au fait du dossier.
Une rencontre stratégique avant l’accueil de Netanyahu
Cette réunion se tiendra quelques jours avant la visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison-Blanche, prévue le 29 septembre. Elle intervient dans un contexte marqué par une vague de reconnaissances de l’État de Palestine par plusieurs pays occidentaux et par les menaces israéliennes d’annexer des parties de la Cisjordanie occupée.
Selon les mêmes sources, les invitations ont déjà été transmises. La rencontre est programmée mardi à 14h30 (heure locale).
Les pays conviés
Les dirigeants d’Arabie saoudite, des Émirats arabes unis, du Qatar, de l’Égypte, de la Jordanie et de la Turquie ont été invités à participer, précise la même source. Washington souhaite les associer à un plan de l’après-guerre pour Gaza, incluant la possibilité d’envoyer des troupes dans une force de stabilisation destinée à remplacer la présence militaire israélienne.
En retour, les responsables arabes devraient demander à Donald Trump de faire pression sur Netanyahu pour qu’il mette fin à la guerre et renonce à toute annexion en Cisjordanie. Les Émirats arabes unis ont déjà averti la Maison-Blanche qu’une telle annexion pourrait remettre en cause les Accords d’Abraham, considérés comme l’une des principales réussites diplomatiques du premier mandat Trump.
Focus sur le Golfe
Trump doit également tenir, le même jour, une réunion distincte avec plusieurs pays du Golfe (Arabie saoudite, Émirats, Qatar, Oman, Bahreïn et Koweït). À l’ordre du jour : les inquiétudes liées à la frappe israélienne contre des responsables du Hamas au Qatar, première attaque de ce type sur le sol d’un pays du Golfe.
Les États du Conseil de coopération du Golfe devraient demander des garanties à Washington pour que de tels incidents ne se reproduisent plus.