La Guinée-Bissau a plongé dans une nouvelle crise politique après un coup d’État militaire survenu mercredi.
Des officiers de l’armée ont annoncé avoir pris le “contrôle total” du pays, arrêtant le président Umaro Sissoco Embaló et fermant les frontières. Ce putsch intervient quelques jours seulement après une élection présidentielle contestée, où les deux camps principaux revendiquaient la victoire.
Des tirs ont été entendus près du palais présidentiel à Bissau, et le président déchu a confirmé sa destitution. En effet, Selon Jeune Afrique et France 24, Umaru Sissoco Embalo, les a contacté lui-même, pour les informer qu’il a été arrêté ce mercredi 26 novembre à vers 12 heures au palais présidentiel.
Les observateurs internationaux, y compris l’Union africaine et la CEDEAO, ont exprimé leur préoccupation face à cette instabilité récurrente dans ce pays ouest-africain, connu pour ses multiples coups d’État.
Selon un communiqué de l’institution régionale, ce « coup d’État » militaire constitue « une grave violation de l’ordre constitutionnel » et est « une menace directe pour la stabilité du pays et de la région dans son ensemble ».
La communauté internationale appelle à un retour rapide à l’ordre constitutionnel, tandis que la population reste en alerte face à d’éventuels troubles.
Umaro Sissoco Embaló est réputé pour sa proximité avec le président français Emmanuel Macron et de l’ancien président sénégalais Macky Sall.








