Le commandement général des forces armées libyennes exhorte les ressortissants africains débarquant des pays subsahariens voisins de ne pas s’aventurer avec les milices hors la loi et d’être instrumentalisés et exploités pour mettre en péril la stabilité et la sécurité du sud libyens, rapporte jeudi 8 mars le site tunisien Akherkhbar , généralement bien informé.
Le journal ajoute que le commandement général des forces armées libyennes a appelé les éléments africains à quitter le territoire libyen et à retourner chez eux tout en leur accordant un délai jusqu’au 17 mars courant, date à laquelle l’armée libyenne recourra à l’usage de toutes les forces militaires aériennes et terrestres pour les obliger à quitter la Libye.
Le commandement général a également demandé aux notables et cheikhs des régions du sud libyen à prendre contact avec les salles d’opération de sécurité dans les zones militaires de Sebha, Oubari, et Ghât Merzeg, et lever la couverture sociale sur toute personne qui protège, loge ou aide les immigrés africains sous quelque forme que ce soit, ce qui conduirait à mettre en danger la sécurité des régions du sud libyen.
Le Commandement américain des opérations spéciales traque les terroristes en Libye avec le dernier né des avions espions
After a stop of 5 hrs in Souda Bay AB this US Army Special Operations Command Dash 8 Q200 (N8200L) is again in flight towards Derna, #Libya pic.twitter.com/OMRT7Zxflp
— ItaMilRadar (@ItaMilRadar) February 13, 2018
#Libya- #MSCD photo of an EO-5C surveillance aircraft purportedly flying over #Derna this morning pic.twitter.com/0O8WY7RXmM
— Oded Berkowitz (@Oded121351) January 2, 2017
Les États-Unis semblent être très actifs en Libye dans leur lutte contre le terrorisme surtout que ce pays est devenu un « havre » pour les daechiens ayant fui l’Irak et la Syrie, menaçant au passage la stabilité et la sécurité des pays du Maghreb et du Sahel.
Selon le site américain The Driver qui rapporte l’information, le commandement des opérations spéciales des États-Unis a mis à la retraite deux avions d’espionnage et semble avoir complètement changé pour utiliser des Dash-8 de Havilland canadiens plus récents et modifiés pour certaines missions de surveillance discrètes et persistantes. Au moins un de ces avions est déjà en train de devenir un élément régulier de la Libye, où les opérateurs spéciaux américains continuent de traquer secrètement des terroristes, y compris des individus ayant des liens avec l'attaque terroriste contre le consulat américain de Benghazi le 11 septembre 2012 ayant coûté la vie à l’ambassadeur John Cristopher Stevens.
Selon la dernière demande budgétaire de l'armée américaine pour l'année fiscale 2019, publiée en février 2018, le Commandement des opérations spéciales américaines (SOCOM) exploite au moins deux des Dash-8 bimoteurs dans le cadre d'une flotte d'avions appelée SOCOM Tactical, plates-formes multi-capteurs aéroportées, ou STAMP.
Ce programme supervise également au moins trois plus petits moteurs jumelés Beachcraft King Air B300.