Dans une allocution prononcée devant les Conseillers parlementaires du PJD, le Secrétaire général du parti, Abdelilah Benkirane, a fustigé aujourd’hui la dépravation qui ronge l'administration et la société marocaines.
Pour l’ancien Chef du gouvernement, la malhonnêteté et la dépravation «sont les causes de la déliquescence qui gangrène la société» et, pire, «ont constitué les fondements et les origines de l’occupation étrangère.»
Abdelilah Benkirane, qui tentait de défendre son bilan à la tête de l’exécutif, a mis en garde contre la poursuite de ces phénomènes de perversion, notamment dans le milieu des jeunes et des étudiants, lesquels phénomènes, s’ils venaient à se poursuivre, induiraient directement à une intervention étrangère, prenant en exemple les Etats-Unis d’Amérique qui, dans un temps pas très lointain, auraient pu «occuper le Maroc» et que, «grâce à Dieu, ça ne s’est pas réalisé».
Pour le Secrétaire général du PJD, si «les marocains, le pays et l’Etat ne retrouvent pas le droit chemin», ils «disparaîtront».
Cette sortie iconoclaste et pour le moins menaçante de l’ex-Chef du gouvernement, n’a pas encore fait réagir une classe politique ankylosée et affaiblie.
LE1