A l’occasion du 100e anniversaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis aux côtés des troupes françaises pendant la première guerre mondiale, le président américain, Donald Trump, a répondu présent à l’invitation d’Emmanuel Macron pour assister au défilé du 14 Juillet.
On Bastille Day (July 14th) US military will take part in the parade on the Champs Elysées. Commemorating US in WW1. With Pdt Trump & Macron
— Gérard Araud (@GerardAraud) June 28, 2017
Un vrai coup d’éclat diplomatique pour le président après le sommet qu'il a eu avec le président russe Vladimir Poutine le 29 mai à Versailles.
Le chef de l'Etat français, qui a renouvelé hier son invitation au président Trump et à son épouse de venir assister à cet événement, vient d’avoir aujourd’hui la confirmation du président américain.
Si plusieurs fois des troupes américaines, écoles ou cadets des Etats-Unis ont participé au défilé Place de la Concorde, c’est la première fois qu’un président américain assiste à cette cérémonie.
Donald Trump et Emmanuel Macron, en leur qualité de chefs des armées de leurs pays respectifs, sont aussi de vrais chefs de guerre pour qui les forces de frappe et de dissuasion sont des outils de politique étrangère et de diplomatie.
Les Etats-Unis et la France, tous deux membres de l’Otan, et disposant de bases militaires dans les quatre coins du monde, sont engagés sur plusieurs foyers de guerre et tension.
Parmi les premières réactions de la classe politique française à la participation du président Trump, celle de Jean-Luc Mélenchon, député "France insoumise", qui s'est indigné sur les ondes de Europe1, et pour qui Donald Trump «pas le bienvenu».
Jean-Luc Mélenchon, qui a réagi de manière très négative à la présence du président américain, estime que «Donald Trump représente l’OTAN et l'asservissement de [la France] à une coalition internationale dans laquelle elle ne joue aucun rôle». Pour le patron et député de France Insoumise, «la fête du 14 juillet, c'est celle de la liberté des Français. Monsieur Trump est un violent, il n'a rien à faire là !» a-t-il conclu.
LE1