En droite ligne avec la Vision 2030 initiée par le prince héritier et ministre de la Défense de l'Arabie saoudite, Mohammed Ben Salmane Ben Abdelaziz, visant à procéder à une véritable révolution culturelle dans la société saoudienne, les pouvoirs publics saoudiens ont engagé un processus de féminisation de la diplomatie saoudienne. Le dernier en date est le choix de la jeune diplomate Manal Radwan pour présider la délégation saoudienne aux travaux du Conseil de sécurité de l'ONU consacrés mercredi 18 octobre à l'Iran.
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— قناة الإخبارية (@alekhbariyatv) October 18, 2017
Il ne s'agit pas d'un précédent, car Manal Radwan est déjà intervenue en plénière en 2015 pour le compte de son pays, mais c’est un gage politique majeur de Ryadh, et un signal fort à l'opinion publique internationale, que l'Arabie saoudite a réellement fait le choix de l'ouverture et de la modernité. Surtout que les sorties de Manal Radwan se font de plus en plus fréquentes jusqu’à faire qu’elle pourrait, à terme, succéder à l’ambassadeur Abdallah Al-Mouallimi, actuel représentant permanent de l’Arabie saoudite aux Nations unies.
Il y a quelques semaines, le Roi Salmane Ben Abdelaziz avait décrété l'autorisation des femmes saoudiennes à conduire alors que c'était formellement interdit pour ne pas dire péché pour certains prédicateurs ultra-conservateurs. L'annonce du souverain saoudien a eu l'effet d'un électrochoc car sa décision est en passe de bouleverser les mœurs des saoudiens et de leurs us et coutumes hérités d'une autre ère.
Lors de la réunion ce mercredi du Conseil de sécurité de l'ONU, la délégation américaine était présidée par Nikki Haley, ambassadeur-représentante permanente des Etats-Unis aux Nations unies.
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