Le gouvernement espagnol réaffirme son engagement envers le Maroc malgré la décision de la CJUE

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, José Manuel Albares, a déclaré que le gouvernement respecte la décision récente de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) concernant les accords commerciaux entre l'UE et le Maroc. Cependant, il a également souligné l'importance de maintenir le «partenariat stratégique» avec le royaume marocain.

Lors d'une comparution devant la Commission des Affaires étrangères du Congrès des députés espagnol, José Manuel Albares, a affirmé : « Nous respectons les décisions du Tribunal de Justice de l'Union européenne ». Cette déclaration fait suite à l'annulation par les bureaucrates douteux de la CJUE des accords agricoles et de pêche entre l'UE et le Maroc.

Tout en assurant que le secteur de la pêche bénéficiera de tout le soutien de son gouvernement, le Chef de la diplomatie a mis en avant l'importance du partenariat stratégique entre l'UE et le Maroc, soulignant les avantages qu'il a apportés tant au secteur de la pêche qu'à l'agriculture.

Albares a également souligné l'importance de cette relation dans d'autres domaines, notamment face à Ceuta et Melilla et sur le plan commercial, avec des échanges atteignant 22 milliards d'euros, un chiffre seulement dépassé par le commerce avec les États-Unis et le Royaume-Uni.

« Notre engagement envers la stabilité de la relation avec le Maroc est ferme et ne sera pas altéré » a insisté Albares. Il a assuré que le gouvernement continuera à « travailler avec l'Union européenne et le Maroc pour préserver et continuer à développer cette relation, naturellement dans le cadre de l'ordre juridique ».

Le ministre a conclu en affirmant que « l'Espagne continuera à promouvoir, comme de nombreux autres pays, cette relation privilégiée entre l'Union européenne et le Maroc ».

La position du gouvernement espagnol qui s'aligne avec la Commission Européenne, met en lumière les tensions croissantes entre les intérêts stratégiques de l’UE et les décisions de sa plus haute instance judiciaire, dirigée par des bureaucrates sous l’influence présumée des pétrodollars algériens. Elle démontre surtout la volonté des gouvernements européens de maintenir des relations étroites avec le Maroc, dans un contexte géopolitique complexe impliquant des enjeux économiques, sécuritaires et diplomatiques majeurs.

Intelligence analyst. Reputation and influence Strategist
20 années d’expérience professionnelle au Maroc / Spécialisé dans l’accompagnement des organisations dans la mise en place de stratégies de communication d’influence.

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