Le Hezbollah et la France confirment la mort de Hassan Nasrallah

La mort de Sayyed Hassan Nasrallah, leader charismatique du Hezbollah libanais, a été confirmée ce samedi par plusieurs sources, marquant un tournant majeur dans la géopolitique du Moyen-Orient.

Selon les informations rapportées par Reuters, Israël aurait mené une frappe aérienne ciblée dans la banlieue sud de Beyrouth vendredi, visant spécifiquement le chef du Hezbollah. L'armée israélienne a déclaré avoir réussi à éliminer Nasrallah lors de cette opération.

Confirmation du Hezbollah

Dans un communiqué officiel, le Hezbollah a confirmé le décès de son leader de longue date :

« Son Éminence Sayyed Hassan Nasrallah, le maître de la résistance, le serviteur vertueux, est décédé pour rejoindre son Seigneur et être agréé par Lui en tant que grand martyr, un leader héroïque, audacieux, courageux, sage, perspicace et fidèle. »

L'organisation a réaffirmé sa détermination à poursuivre sa lutte, déclarant qu'elle continuerait «son combat contre Israël en soutien à Gaza et à la Palestine, et en défense du Liban et de son peuple inébranlable et honorable».

La France confirme la mort du leader du Hezbollah

La France, par l'intermédiaire de son ministère des Affaires étrangères, a également corroboré l'information, affirmant disposer de renseignements confirmant la mort de Nasrallah. Paris a souligné être en contact étroit avec les autorités libanaises et ses partenaires régionaux pour prévenir toute escalade potentielle de la violence.

Implications régionales

La disparition de Nasrallah, figure emblématique de la résistance contre Israël et pilier de l'influence iranienne au Liban, pourrait avoir des répercussions considérables sur l'équilibre des pouvoirs dans la région. Le Hezbollah, sous sa direction depuis 1992, s'est imposé comme un acteur incontournable de la politique libanaise et un élément clé de l'"axe de la résistance" soutenu par l'Iran.

Appels à la retenue

Face à ces développements, la communauté internationale, dont la France, appelle à la prudence et à la protection des civils. Le ministère français des Affaires étrangères a notamment insisté sur la nécessité de garantir «la sécurité et la protection des civils, y compris celle des Français dans la région».

Les prochains jours seront cruciaux pour évaluer la réponse du mouvement chiite et les possibles réactions en chaîne dans cet environnement géopolitique déjà tendu.

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