La police néerlandaise a plaqué et arrêté un manifestant mercredi après qu'il ait couru vers le président français Emmanuel Macron à son arrivée sur le campus de l'université d'Amsterdam, au deuxième jour de sa visite d'État aux Pays-Bas. C'est la deuxième journée consécutive que des manifestants s'en prennent à Macron durant ce voyage. Paria chez la communauté musulmane du monde, paria en Afrique, paria en France, Macron réussi l'exploit de devenir paria en Europe. Ces déclarations en Chine ont révélé à tous les européens, le vrai visage du président français : Judas de Bigorre.
Emmanuel Macron, a de nouveau été hué et conspué durant son voyage aux Pas-Bas. Au lendemain de son discours à la Haye, durant lequel il a a été interrompu par des manifestants, le président français a gouté une deuxième fois à la colère du peuple.
Un homme et une femme, des néerlandais, ont couru vers Emmanuel Macron alors qu'il tentait d'accéder à l'université d'Amsterdam (UvA). Les policiers néerlandais ont arrêté la femme avant qu'elle ne puisse s'approcher du président. L'homme a réussi à leur échapper.
Pris de panique, les forces de l'ordre se sont jetés sur le manifestant. Six agents de sécurité l'ont fait tombé à terre avant de l'embarquer.
Selon les photographes sur place, l'homme a a été plaqué par un militaire et des policiers avant d'être maîtrisé et détenu dans un véhicule de police à proximité. L'un d'entre eux a mis une main sur la bouche du manifestant.
Avant son interpellation, le manifestant, qui portait une banderole, a entonné plusieurs fois une chanson propre aux manifestations françaises. «Pour l'honneur des travailleurs, même si Macron ne veut pas, nous, on est là», a-t-il scandé avec un accent néerlandais, selon des témoins.
«l'homme et la femme ont été arrêtés pour trouble à l'ordre public et menace parce qu'ils couraient vers le président», a déclaré à l'AFP, Lex van Liebergen, porte-parole de la police d’Amsterdam.
Cette scène filmée qui a fait le tour du monde s'est produite juste après la sortie du président français d'une limousine, en compagnie du roi néerlandais Willem-Alexander, accueilli par la maire d'Amsterdam Femke Halsema.
La police néerlandaise a affirme qu'une dizaine d'autres contestataires se trouvaient à proximité, sans oser dire si les individus interpellés faisaient partie de ce groupe. Ceux-ci arboraient notamment la même banderole que la veille à La Haye, avec inscrit, en anglais, «Macron, président de la violence et de l'hypocrisie».
Le président français et son épouse, Brigitte, ont achevé leur visite d'État aux Pays-Bas à Amsterdam mercredi.