Le ministre délégué chargé de la Coopération africaine, Mohcine Jazouli, a effectué une visite de travail de deux jours au Sénégal pour faire le suivi des accords et conventions signées entre le Maroc et le Sénégal en marge des visites royales. Parmi les responsables rencontrés pendant cette visite, il y a le ministre de l’Intégration africaine, du NEPAD et de la Francophonie, le ministre du Budget, le ministre en charge du Plan Sénégal Émergeant et le ministre de la Pêche ainsi que le Patronat sénégalais.
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Cette visite, qui entre dans le cadre d’un planning de monitoring des accords entre les deux pays, a été l’occasion pour le ministre marocain de faire le point sur l’état d’avancement de nombreux projets dont le lancement a été donné durant les visites effectuées par roi Mohammed VI au Sénégal et qui concernent nombreux secteurs : la pêche, l’agriculture, le transport et la logistique, la formation professionnelle et le logement, entre autres. Il a été question aussi d’explorer les nouvelles opportunités qu’offre l’économie sénégalaise pour le Maroc.
Mohcine Jazouli a profité de cette visite pour tout inviter les entrepreneurs et hommes d’affaires sénégalais à venir investir au Maroc, leur rappelant que les deux pays ont entamé depuis longtemps de grandes réformes économiques qui leur ont permis d’enregistrer un taux de croissance important et de drainer des investissements directs étrangers dans de nombreux secteurs d’activité.
Pour rappel, le Plan Sénégal Émergent est un programme très important dans le développement de nombreuses activités à portée socio-économique auquel le Maroc pourrait apporter son soutien et son appui en faisant bénéficier les autorités sénégalaises de son expérience et en y associant le secteur privé des deux pays.
Les discussions entre Mohcine Jazouli et les hauts responsables sénégalais ont également porté sur les moyens de renforcer les synergies qui existent entre les économies marocaine et sénégalaise, notamment dans l’agriculture et l’agro-industrie, les zones économiques spéciales, les services financiers, et dont il faut tirer bénéfice pour accompagner le décollage économique des deux pays, mais aussi dans l’intérêt d’autres pays de la région dans le cadre d’une coopération triangulaire renforcée, en faisant appel à des bailleurs de fonds internationaux.