Par-delà les murs, il y a parfois des hommes capables d’ouvrir des horizons. À Tamesna, Mohamed Salah Tamek l’a prouvé. Ce haut fonctionnaire, discret mais réformateur audacieux, a su transformer une enceinte pénitentiaire en un espace continental de dialogue, de transparence et de transformation collective. La 7ᵉ réunion biennale de l’Association des Services correctionnels d’Afrique (ACSA), tenue dans la prison locale de Tamesna, n’est pas un simple événement administratif. C’est un signal fort. Une rupture. Un manifeste.
Une audace institutionnelle inédite
Jamais dans l’histoire carcérale africaine une rencontre de cette envergure n’avait eu lieu dans une prison en activité. Ce choix, loin d’être symbolique, relève d’un geste fort : celui de faire de l’espace pénitentiaire un objet de fierté, un lieu de progrès, un outil de diplomatie. Portée par la détermination de M. Tamek, la Délégation Générale à l’Administration Pénitentiaire et à la Réinsertion -DGAPR- a posé un acte de rupture : faire de la prison un espace ouvert, transparent, équipé, accessible et sécurisé.
Les invités – ministres, ambassadeurs, experts africains – ne sont pas venus observer un décor, mais constater une révolution. Celle d’un service public qui n’a plus honte de ce qu’il est devenu. La prison marocaine, loin d’être un angle mort, devient un laboratoire d’innovation, de dignité et d’intelligence collective.
Quand l’État assume la réinvention du carcéral
On ne réforme pas un système pénitentiaire avec des vœux pieux. Il faut une volonté politique, des moyens, une vision. M. Tamek a apporté les trois. Formation des cadres, digitalisation des procédures, prise en charge éducative et sanitaire, expérimentation de l’école numérique, usage contrôlé de l’IA, lutte contre la récidive, coopération Sud–Sud… chaque pilier de cette mutation porte la marque d’une stratégie claire : transformer la prison de l’intérieur, pour que les sociétés respirent mieux à l’extérieur.
L’espace de Tamesna, jadis fermé sur lui-même, est devenu une vitrine continentale. Ce lieu où l’on purge des peines devient un lieu où l’on partage des ambitions. Rien n’y est caché. Les couloirs sont nets. Les installations sont modernes. Les procédures sont ouvertes. Le respect des droits humains n’est pas une promesse mais un standard.
Un pacte de confiance entre la prison et la nation
La présence massive des membres du gouvernement à cette 7ᵉ biennale est tout sauf protocolaire. Elle est le signe d’un respect conquis. Mohamed Salah Tamek a su bâtir une relation de confiance avec les plus hautes sphères de l’État. Non par posture, mais par rigueur, par résultats, par constance. Dans un pays où la transformation de l’administration est souvent longue et discrète, son parcours est devenu un modèle. Celui d’un homme d’institutions qui croit en l’impact de la réforme concrète. Celui d’un serviteur de l’État qui ne confond pas pouvoir et autorité.
Un appui transversal des institutions marocaines à la dynamique de transformation pénitentiaire
La solennité de l’événement s’est traduite par la présence d’un impressionnant aréopage de hautes personnalités, venues témoigner de leur soutien à cette initiative inédite. Mme Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances, a donné le ton en lisant un message du Chef du Gouvernement, M. Aziz Akhannouch, soulignant la portée stratégique de cette biennale. À ses côtés, plusieurs membres du gouvernement et figures de premier plan ont marqué de leur présence la cérémonie d’ouverture :
- M. Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau,
- M. Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice,
- M. Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, et président de la Fédération royale marocaine de football,
- M. Younes Sekkouri, ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences,
- M. Azzedine El Midaoui, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation
- M. M’hammed Abdenabaoui, Premier Président de la Cour de cassation, Président délégué du Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire,
- M. El Hassan Daki, Procureur général du Roi près la Cour de cassation et Président du Ministère public,
- Mme Amina Bouayach, Présidente du Conseil national des droits de l’Homme,
- M. Ahmed Abaddi, Secrétaire général de la Rabita Mohammadia des Ouléma,
- M. Faïçal Laraïchi, Président de la Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision (SNRT).
Une Afrique qui s’écoute, une Afrique qui s’inspire
En ouvrant les portes de la prison locale de Tamesna aux délégations africaines, le Maroc a prouvé qu’il est prêt à partager, à apprendre, à influencer. La biennale n’a pas seulement été un forum technique, mais un moment de cohésion continentale. Les pratiques convergent, les défis se ressemblent, les solutions peuvent circuler. La prison, longtemps marqueur d’exclusion, devient un levier de diplomatie.
Un modèle marocain à la croisée de la justice, des droits humains et de la diplomatie africaine
Mohamed Salah Tamek n’a pas seulement organisé une biennale. Il a ouvert une ère. Celle où la prison cesse d’être un problème pour devenir une solution. Celle où l’on cesse d’en avoir honte pour en faire un objet d’intelligence collective. Celle où l’on prouve que l’État peut être à la fois ferme et juste, innovant et humain.
À la prison locale de Tamesna, en ce mois de mai 2025, un souffle d’avenir a traversé les murs. Ce lieu autrefois replié sur lui-même est devenu un espace d’ouverture, de dialogue et de transformation.

À travers son engagement constant et sa rigueur exemplaire, Mohamed Salah Tamek a su honorer la confiance de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en traduisant dans le champ pénitentiaire les fondements d’une vision royale qui conjugue humanité, ouverture, diplomatie, modernité, rayonnement international, patriotisme, promotion de la condition de la femme et dignité humaine.
Grâce à l’engagement constant de M. Tamek, la prison marocaine s’est élevée au rang d’espace de réforme et de réinvention, fidèle à l’ambition d’un Royaume qui fait de ses institutions un levier de coopération africaine et d’émancipation sociale.
Grâce à la détermination d’un homme fidèle à celle d’un souverain éclairé, et à l’engagement d’une institution devenue exemplaire, la prison marocaine a changé de visage. Et désormais, de rôle au sein de la société … et plus encore, de place dans notre imaginaire collectif.