Un convoi de l’Otan piégé devant l’ambassade américaine à Kaboul

Un attentat à la voiture piégée a frappé le centre de Kaboul en Afghanistan ce mercredi matin. Il a fait au moins huit morts et plus d’une vingtaine de blessés. Parmi eux, trois soldats de la coalition internationale et de nombreux civils dont on soupçonne des membres de services de renseignement occidentaux.

 

Cette attaque, revendiquée dans la foulée par DAESH, visait un convoi blindé de troupes étrangères qui patrouillait à proximité de l’ambassade américaine à Kaboul et du quartier général de la mission «Resolute Support», opération relevant de l’ONU en Afghanistan.

8 400 Américains stationnés en Afghanistan sous mandat de l’Otan agissent sous couvert de l’ONU dans le cadre de l’Opération «Resolute Support», et ce depuis de le retrait de la majorité des forces étrangères, fin 2014, pour former et appuyer les forces afghanes contre des positions d’Al-Qaïda et de DAESH.
Outre les troupes américaines, 5 000 soldats de pays alliés de l’Amérique sont déployés sous la bannière de l’Otan.

Rappelons que le ministre américain de la défense, James Mattis, qui a effectué une visite surprise à Kaboul le mois dernier, au moment où les États-Unis réfléchissent à leur stratégie à venir pour l’Afghanistan, avait prédit «une année difficile» pour les troupes stationnées en Afghanistan. Le général John Nicholson, commandant des troupes américaines et alliées en Afghanistan, a réclamé, lui, l’envoi de «quelques milliers» d’hommes supplémentaires sur le terrain en support et soutien aux forces en place.

De son côté, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, qui a vivement condamné l’attentat de Kaboul perpétré ce matin, a déclaré dimanche que l’Alliance Atlantique étudiait une augmentation des effectifs de sa mission en Afghanistan, «Resolute Support», pour sortir de l’impasse actuelle.

Nombre de spécialistes s’accordent à dire que cet attentat est une réponse de DAESH au largage par les Etats-Unis le 13 avril dernier de la plus puissante bombe non nucléaire jamais utilisée dans des combats, baptisée «mère de toutes les bombes», et destinée à détruire des souterrains utilisés par DAESH dans la province de Nangarhar, dans l’est de l’Afghanistan.

L’utilisation de la «mère de toutes les bombes» était elle-même intervenue une semaine après le bombardement d’une base aérienne utilisée par le régime syrien accusé d’être derrière l’attaque chimique de Khan Cheikhoun.

 

LE1

Les plus lus

Classement des 20 milliardaires africains les plus riches en 2025

À mi-parcours de l’année 2025, le classement des grandes...

Le ministère des Affaires étrangères recrute : 82 nouveaux postes ouverts pour 2025

Le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et...

Le projet «Harhoura Park» rasé avant même de commencer

Le Wali de la région Rabat-Salé-Kénitra, M. Mohamed Yacoubi,...

Adi Golran, une nouvelle consule d’Israël au profil hybride en poste à Rabat 

L’ambassade d’Israël à Rabat a accueilli fin août 2025...

L’élan entrepreneurial de la jeunesse marocaine s’affirme au Caire

Organisée par INJAZ Al-Arab, la Youth Entrepreneurship Celebration 2025...

Etihad Airways reporte sa liaison Abu Dhabi-Alger « pour des raisons indépendantes de sa volonté »

Etihad Airways n’opérera finalement pas sa nouvelle liaison directe...

PDTI : recentralisation ou nécessité structurelle ? Repenser la cohérence territoriale

Dans une année électorale marquée par une montée d’incertitude...

Donald Trump appelle le président israélien à gracier Benjamin Netanyahou

Une lettre attribuée à l’ancien président américain Donald J....

inwi lance la 5G au Maroc : la vitesse, la simplicité et l’avenir au bout des doigts

L’opérateur global inwi vient de franchir une nouvelle étape...

Xi Jinping plaide pour un renforcement des relations avec le Roi d’Espagne Felipe VI

Le Président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à...

Related Articles

Focus Thématiques

×