À la suite des frappes israéliennes qui ont visé Doha le 9 septembre, des rumeurs ont circulé sur les réseaux sociaux affirmant que des avions de combat israéliens auraient traversé l’espace aérien saoudien. Les autorités et médias saoudiens rejettent catégoriquement cette version.
Selon des déclarations publiées par des médias proches du gouvernement de Riyad, les frappes israéliennes ont été effectuées à l’aide de missiles de longue portée, tirés depuis l’extérieur de l’espace aérien qatari. Les mêmes sources insistent sur le fait que les avions impliqués n’ont pas eu besoin de pénétrer le ciel saoudien.
Toujours selon ces médias, l’opération aurait été conçue pour éviter toute violation de souveraineté aérienne dans le Golfe. Israël, de son côté, affirme que l’attaque a été menée de manière indépendante, sans coordination avec un pays tiers.
Les accusations de survol sont venues principalement de comptes sur les réseaux sociaux, qui ont présenté l’Arabie Saoudite comme complice de l’opération. Les médias saoudiens dénoncent une campagne de désinformation menée, selon eux, par des “détracteurs” cherchant à nuire à l’image du Royaume.
Le discours relayé à Riyad souligne que ces rumeurs sont “sans fondement” et qu’elles visent à semer la discorde entre les pays du Golfe. Dans la presse saoudienne, plusieurs éditoriaux vont jusqu’à qualifier les accusations de “mensonges fabriqués” et mettent en garde contre leurs effets potentiellement déstabilisateurs.
À ce stade, aucune confirmation indépendante – ni de la part d’organismes de surveillance aérienne, ni d’instances internationales – n’est venue valider ou infirmer les différentes versions. Les seuls éléments disponibles reposent sur les déclarations israéliennes et les démentis saoudiens.