Brussels Airport traverse une crise inédite. L’aéroport de la capitale belge a annoncé samedi soir l’annulation de la moitié des vols passagers prévus au départ ce dimanche 21 septembre, en raison d’une cyberattaque ayant paralysé ses systèmes d’enregistrement et d’embarquement.
Un ordre exceptionnel transmis aux compagnies
À la demande de Brussels Airport, le contrôleur aérien Skeyes a informé samedi après-midi les compagnies aériennes et les pilotes de l’obligation de réduire de moitié le programme des départs jusqu’à lundi matin, 04h00. Une mesure radicale mais jugée nécessaire pour éviter des files interminables et des annulations de dernière minute.
Selon les explications fournies par l’aéroport, la panne trouve son origine dans une cyberattaque ayant visé le fournisseur externe en charge des systèmes d’enregistrement et d’embarquement. Ce même incident a perturbé d’autres grands aéroports européens, notamment Berlin et Heathrow à Londres.
À Bruxelles, seuls les enregistrements et embarquements manuels restent possibles, une solution qui ralentit considérablement les opérations.
Conséquences immédiates pour les voyageurs
Samedi après-midi, Brussels Airport faisait état de 17 vols annulés et 4 vols déroutés, tandis que la grande majorité des départs subissaient de lourds retards. L’aéroport a invité les passagers à :
- Vérifier le statut de leur vol avant de se rendre sur place ;
- Se présenter suffisamment tôt (2 heures pour les vols Schengen, 3 heures pour les vols hors Schengen) ;
- Consulter régulièrement les canaux officiels de l’aéroport pour les mises à jour.
Cet épisode met une nouvelle fois en lumière la dépendance critique des infrastructures aéroportuaires aux systèmes informatiques et aux prestataires spécialisés. Alors que le transport aérien européen connaît un fort rebond post-pandémie, les cyberattaques constituent une menace croissante pour la fluidité des opérations et la sécurité des passagers.