Imane à Taza, Bachir à El Jadida. Deux destins brisés par la violence ont, en l’espace d’un mois, suscité l’intervention directe de SAR la Princesse Lalla Meryem. À travers les institutions qu’elle préside, l’UNFM et l’Observatoire National des Droits de l’Enfant, elle a transformé l’émotion collective en dispositifs concrets de protection, de soin et de reconstruction.
Ce dimanche 27 septembre, le nom de la Princesse Lalla Meryem a résonné dans l’affaire tragique d’Imane, jeune femme sauvagement agressée et défigurée par son ex-mari à Taza. Sur ses instructions, l’Union Nationale des Femmes au Maroc (UNFM) s’est immédiatement mobilisée pour assurer une prise en charge médicale spécialisée à Rabat, incluant un protocole de chirurgie reconstructrice et un suivi psychologique.
L’accompagnement ne se limite pas aux soins : la plateforme “Koulouna Maak” s’occupera également de l’appui social et économique, afin de permettre à la victime de retrouver dignité et autonomie.
L’affaire Bachir : anticiper les séquelles invisibles
Quelques semaines plus tôt, le 25 août, c’est l’histoire du petit Bachir, violé à El Jadida, qui avait bouleversé l’opinion. Là encore, Lalla Meryem avait réagi rapidement, cette fois en sa qualité de Présidente de l’Observatoire National des Droits de l’Enfant. Elle a ordonné l’activation de l’outil national de prise en charge psychologique des traumatismes, un dispositif qu’elle avait lancé en 2023 et qui repose sur six cellules réparties dans les grandes villes du Royaume.
Une pédopsychiatre a ainsi été mobilisée pour suivre l’enfant et prévenir les séquelles psychiques souvent irréversibles liées à ce type de violences. L’approche va au-delà du soutien ponctuel : elle vise à protéger l’avenir des victimes en intégrant la santé mentale dans la réponse sociale.
La cohérence d’un engagement
De Taza à El Jadida, en moins d’un mois, deux interventions de Lalla Meryem se sont succédées. Elles mettent en évidence la cohérence d’un parcours : d’un côté, défendre l’enfant et anticiper les blessures invisibles qui risquent de l’accompagner toute sa vie ; de l’autre, soutenir une femme victime d’une violence extrême et l’aider à reconstruire son identité et son avenir.
Ces deux affaires illustrent la constance de l’engagement de SAR la Princesse Lalla Meryem : chacune de ses interventions dépasse les dispositifs mobilisés pour apporter une réponse humaine et protectrice.
Princesse engagée dans le social, attentive aux douleurs invisibles, elle s’impose comme une figure singulière du paysage public marocain. Aux côtés d’Imane et de Bachir, Lalla Meryem incarne une écoute active et une responsabilité qui transforment l’émotion collective en réparation concrète.