Le ministère de l’Intérieur vient de nommer Mohamed Faouzi en tant que wali par intérim à la tête de la région Marrakech-Safi. Il succède ainsi à Rachid Benchikhi, gouverneur de la province d’Al Haouz, qui assurait jusque-là l’intérim depuis le départ de Farid Chourak vers les services centraux, suite à l’incident de l’Aid al-Adha.
Cette nomination marque le retour d’un haut commis de l’État reconnu pour sa longue expérience au sein de l’administration territoriale. Mohamed Faouzi n’est pas étranger à la cité ocre : il a déjà occupé les fonctions de wali de Marrakech-Tensift-Al Haouz et de gouverneur de la préfecture de Marrakech, ce qui en fait l’un des plus fins connaisseurs des dynamiques locales et régionales.
Un parcours jalonné de hautes responsabilités
Âgé de 66 ans, le Wali Faouzi a occupé plusieurs postes stratégiques au sein du ministère de l’Intérieur :
- Secrétaire général du ministère de l’Intérieur,
- Inspecteur général de l’administration territoriale,
- Wali de la région Meknès-Tafilalet et gouverneur de la préfecture de Meknès en 2009,
- Gouverneur de Casablanca-Anfa en 2005,
- Gouverneur de la préfecture d’Aïn Chock en 2004.
Une passerelle entre secteur privé et service public
Avant de rejoindre l’administration territoriale, Mohamed Faouzi a également évolué dans le secteur privé, occupant des fonctions de direction au sein du groupe ONA , notamment comme directeur général de Tractafric International, responsable à SOMIFER (pôle minier), et cofondateur de la société DISLOG. Ce double parcours, entre économie et gestion publique, constitue un atout dans une région où les enjeux de développement, d’investissement et d’attractivité internationale sont particulièrement sensibles.
Le retour de Mohamed Faouzi à Marrakech intervient dans un contexte où la région se prépare à des échéances majeures, notamment l’accueil de grands événements internationaux et l’accélération des projets structurants. Son expérience et sa connaissance du terrain devraient permettre d’assurer une transition fluide à la tête de la région, tout en consolidant la gouvernance locale.