Le choc entre le Paris Saint-Germain et le Bayern Munich, mardi soir au Parc des Princes, a tourné au drame sportif. Victime d’un tacle d’une rare violence du Colombien Luis Díaz, Achraf Hakimi a quitté la pelouse en larmes… avant d’apparaître quelques minutes plus tard en béquilles et équipé d’une botte de protection orthopédique.

Achraf Hakimi quitte le stade avec une botte orthopédique et des béquilles.
Une soirée noire pour Paris et pour Hakimi
Tout allait bien pour le latéral marocain, auteur d’une prestation solide dans son couloir, jusqu’à cette 45e minute fatale. Alors qu’il accélérait balle au pied, Luis Díaz, pourtant double buteur pour le Bayern, est venu le faucher par derrière. Un geste aussi inutile que dangereux, qui a provoqué une torsion impressionnante de la cheville gauche du défenseur parisien.





Sous le choc, Hakimi s’est effondré au sol, hurlant de douleur. Le staff médical a immédiatement demandé le changement, tandis que le public du Parc retenait son souffle.
En larmes, puis en béquilles
Malgré les soins d’urgence et la fameuse « bombe magique », Achraf Hakimi n’a pu reprendre. Escorté par ses coéquipiers Willian Pacho et Senny Mayulu, il a quitté la pelouse sous les applaudissements d’un Parc debout. Quelques minutes plus tard, les caméras l’ont montré revenant en bord de terrain en béquilles, la cheville immobilisée dans une botte orthopédique, confirmant la gravité du choc.
Un symbole d’abnégation et de courage salué par les supporters, mais aussi un immense coup dur pour le PSG.
Luis Díaz expulsé après intervention du VAR
D’abord sanctionné d’un simple carton jaune, Luis Díaz a finalement été expulsé après vérification vidéo. La VAR a confirmé ce que tout le monde avait vu : un tacle totalement disproportionné, dangereux et inutile.
Le joueur colombien, jusque-là héros du match avec un doublé, a quitté le terrain sous les huées, laissant ses coéquipiers à dix.
Inquiétudes à Paris et à Rabat
Avec la blessure d’Ousmane Dembélé en début de match et celle d’Achraf Hakimi avant la pause, Paris a perdu deux de ses moteurs offensifs et deux symboles de sa verticalité. Mais l’inquiétude dépasse désormais les frontières du club. Car si le PSG redoute une longue absence de son latéral droit, le Maroc tout entier retient son souffle.
Les examens médicaux prévus ce mercredi seront décisifs pour déterminer la nature exacte de la blessure : les premières images, montrant Hakimi en béquilles et la cheville immobilisée dans une botte, laissent craindre une entorse sévère, voire une atteinte ligamentaire. Dans le meilleur des cas, le joueur serait éloigné des terrains plusieurs semaines, ce qui compromettrait sérieusement sa participation à la Coupe d’Afrique des Nations 2025, prévue au Maroc à partir du 21 décembre.
Une telle absence serait un séisme pour les Lions de l’Atlas. Hakimi n’est pas seulement un cadre technique : il est le symbole d’une génération dorée, pilier du couloir droit et relais naturel du sélectionneur sur le terrain. À Paris comme à Rabat, les signaux d’alerte se multiplient et chacun redoute le verdict des examens, qui décideront si le Maroc devra se préparer à disputer la CAN sans son meilleur latéral.





