Le Premier ministre, ministre du Budget et du Portefeuille de l’Etat, Amadou Gon Coulibaly, est décédé le mercredi 8 juillet 2020 à Abidjan, a annoncé le secrétaire général de la Présidence, Patrick Achi, selon l'agence de presse ivoirienne. le défunt avait été désigné pour être le candidat du parti au pouvoir RHDP à la présidentielle du 31 octobre prochain.
Alors qu’il était en plein Conseil des ministres, le Premier ministre, âgé de 61 ans, a été pris d’un malaise. Il a été conduit pour des soins dans une clinique où il a succombé.
Amadou Gon Coulibaly est rentré le jeudi 02 juillet de France. Il y était depuis le 02 mai pour des soins, notamment un examen des coronaires.
Le Président Alassane Ouattara a rendu hommage à un fils, un jeune frère, son plus proche collaborateur depuis 30 ans.
«Je salue la mémoire d’un homme d’État, de grande loyauté, de dévouement et d’amour pour la patrie. Il a incarné cette jeune génération de cadres Ivoiriens de grande compétence et d’extrême loyauté à la nation. Avec la disparition d’Amadou Gon Coulibaly, la Côte d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation», a indiqué le chef de l’Etat dans le communiqué lu par le secrétaire général de la Présidence.
Il est à noter qu'Amadou Gon Coulibaly s'était rendu début mai à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, pour un suivi médical suite à une greffe du cœur subie il y a 8 ans. Son état a exigé la pose d'un stent et une convalescence qui a duré deux mois passée en France.
Il était rentré au pays vendredi et avait été accueilli en grande pompe par le président Ouattara lui-même, la première dame, et plusieurs officiels et ministres. «Il était apparu fatigué, marchant lentement» ont observé les médias.
Lors d’une déclaration aux personnes venues l’accueillir dans le pavillon présidentiel de l’aéroport, il avait expliqué qu’il se sentait en forme et qu’il entendait reprendre le travail immédiatement, ce qu’il a fait, rappelle RFI.
Quelques semaines plus tôt, mi-mars, le Premier ministre qui occupait cette fonction depuis 2017 avait été désigné candidat du parti au pouvoir, le RHDP, pour la présidentielle prévue en octobre cette année.