Par mesure de précaution et pour éviter les scénarios des paras «Hadar», de la base militaire de Benguerir et des éléments de la Garde royale, touchés par le Covid-19, les appelés au service militaire et les stagiaires des Forces auxiliaires ont été prié de se confiner chez eux, loin des casernes, croit savoir Maghreb Intelligence.
Le 10 août 2019, un an après l'adoption de la loi rétablissant le service militaire obligatoire pour les hommes et femmes âgés de 19 à 25 ans, le premier groupe des jeunes assujettis au service militaire ont rejoint les casernes, pour suivre une formation de 12 mois. Depuis ce sont pas moins de 15.000 appelés qui ont regagné 14 centres de formation à travers le pays. Une opération qui a coûté à l’Administration de la Défense nationale, au titre de 2019, des budgets de l’ordre de 780 millions de dirhams.
Cependant, à peine que cette première promotion d'appelés ait terminé ses quatre mois de formation commune de base (FCB) et entamé le cursus de spécialisation, le Maroc décrète l'état d'urgence sanitaire et les 15.000 jeunes ont été priés de rentrer chez eux durant toute la période de confinement.
Maghreb Intelligence qui a révélé l'information rapporte que d’autres corps militaires et sécuritaires ont décidé de renvoyer momentanément leurs stagiaires à l'annonce de la crise sanitaire. Ceux des Forces auxiliaires, par exemple, continuent à être suivis à distance. Un enseignement qui ne concerne pas la formation militaire proprement dite, rapporte la même source.
Ces révélations surviennent après la découverte de foyers au sein de quelques corps des Forces Armées Royale. Le premier a été celui de la caserne de Benguerir où plusieurs paras «Hadar» ont été testé positifs au Covid-19 et le second au sein de la Garde royale et qui a couté la place à son Commandant, le Général de division, Mimoun Mansouri, en, poste depuis plus de 45 années.