Le groupe d’ingénierie des transports Alstom proposera jeudi à la Commission européenne des concessions, parmi lesquelles la cession d’une usine produisant des trains régionaux en France, afin d’obtenir l’aval de Bruxelles à son projet de rachat des activités de transport ferroviaire du canadien Bombardier, ont indiqué mercredi à Reuters trois sources proches du dossier.
Les discussions en cours avec la Commission européenne sur le projet d’Alstom de racheter son concurrent canadien Bombardier Transport se passent de manière “fluide”, a déclaré mercredi le PDG du spécialiste français des infrastructures ferroviaires. Le feu vert de Bruxelles à l’opération donnerait naissance à un nouveau numéro deux mondial dans le rail, mieux armé pour faire face à la concurrence du géant chinois CRRC.
«Nous sommes en train de discuter avec l’ensemble des autorités (…) de concurrence à travers le monde pour voir si elles ont des objections. Aujourd’hui, ce processus se passe extrêmement bien», a déclaré Henri Poupart-Lafarge, à l’occasion de l’assemblée générale du groupe.
Présentée à la mi-février, l’opération prévoit qu’Alstom débourse jusqu’à 6,2 milliards d’euros pour acquérir les activités rails de Bombardier afin de s’armer face à la concurrence chinoise dans un secteur dopé par la demande pour les transports «verts».
Avec Reuters