Renault s’apprête à supprimer 5.000 emplois d’ici 2024, sans licenciements secs, dans le cadre de son plan d’économies de deux milliards d’euros attendu en fin de semaine, rapporte Le Figaro dans un article publié mardi sur son site internet.
Le constructeur français, qui n’a toujours pas obtenu de prêt garanti par l’Etat, «privilégiera le non-remplacement de salariés partant en retraite» et «va aussi éviter de recourir à un plan de départs volontaires coûteux et mal ciblé», écrit Le Figaro.
Reuters a rapporté lundi que le groupe automobile, qui employait l’an dernier 48.500 personnes en France, pourrait annoncer jeudi soir des suppressions d’emplois et des fermetures de sites dans le cadre de son plan d’économies.
Emmanuel Macron a déclaré mardi que le prêt de cinq milliards d’euros promis par le gouvernement français à Renault dépendrait de l’issue d’une table ronde, prévue lundi, entre le constructeur, les syndicats et les élus concernés par l’avenir des sites industriels du groupe au losange.
Reuters