Le président américain Donald Trump a annoncé l’adhésion du Kazakhstan aux Accords d’Abraham, marquant la première extension de cette initiative depuis le conflit à Gaza. Cette décision intervient à l’issue d’un échange trilatéral avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev.
Le président américain Donald Trump a déclaré que le Kazakhstan rejoindra les Accords d’Abraham, relançant ainsi cette initiative diplomatique destinée à normaliser les relations entre Israël et plusieurs pays à majorité musulmane.
L’annonce a été faite à l’issue d’une conférence téléphonique réunissant Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de la République du Kazakhstan Kassym-Jomart Tokaïev. La Maison Blanche a qualifié cette décision de « pas visionnaire vers la paix et la prospérité régionales ».
Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a indiqué que l’adhésion du Kazakhstan étend désormais les Accords d’Abraham « du Moyen-Orient à l’Asie centrale ».
Le président Tokaïev a effectué cette annonce à Washington dans le cadre du Sommet « Asie centrale + États-Unis » (C5+1), au cours duquel des accords d’investissement et de coopération d’une valeur de 17 milliards de dollars ont été conclus dans les domaines des minerais critiques, de l’aviation, de l’intelligence artificielle et de l’éducation.
Selon le gouvernement kazakh, cette adhésion constitue une « continuation naturelle » de sa politique étrangère fondée sur le dialogue, le respect mutuel et la stabilité. Le ministère des Affaires étrangères du Kazakhstan a précisé que cette démarche ne modifie pas la position du pays concernant le conflit israélo-palestinien et qu’Astana continue de soutenir la solution à deux États fondée sur le droit international et les résolutions des Nations unies.
Le président Tokaïev a souligné que cette initiative s’inscrit dans l’engagement du Kazakhstan à « surmonter les confrontations et promouvoir le dialogue ».
Israël a salué cette décision. L’ambassadeur israélien auprès des Nations unies, Danny Danon, a déclaré que « la décision du Kazakhstan renforce l’alliance régionale pour la paix ». Le Congrès juif européen a, pour sa part, qualifié cette adhésion de « signe que le dialogue et la coopération avec Israël se poursuivent même en période de tension ».
La participation du Kazakhstan porte les Accords d’Abraham au-delà du Moyen-Orient, intégrant un pays d’Asie centrale à majorité musulmane dans un cadre de coopération diplomatique et économique avec Israël et les États-Unis.






