Après plusieurs rounds de pourparlers dans plusieurs capitales du monde avec les différents protagonistes de l'affaire du Sahara, entre parties concernées et parties intéressées, entre autres puissances mondiales, l'envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, Horst Köhler, a soumis le 19 mars dernier, à huis clos, ses conclusions au Conseil de sécurité de l'ONU à New York.
Les éléments politiques et techniques fournis par l'ancien président allemand constituent la base du rapport que doit remettre, à son tour, le Secrétaire général de l'ONU au Conseil de sécurité.
En effet, le portugais Antonio Guterres, soumettra son rapport le 6 avril courant aux 15 membres du Conseil du Sécurité qui auront 11 jours pour le discuter avec leurs gouvernements respectifs.
Ainsi, le 17 avril débuteront les discussions en plénière durant lesquelles les 15 membres apporteront leurs positions politiques, leurs remarques et annotations de fond concernant le rapport du Secrétaire général.
Et c'est dans les coulisses que les tractations vont s'intensifier pour préparer un projet de résolution qui devra être soumis au vote le 25 avril. Les membres du Conseil de Securité, en toute souveraineté, peuvent voter le texte le même jour s'il y a consensus ou si se dégage une majorité nette.
En tout état de cause, le vote, qui demeure ouvert, ne peut pas aller au-delà du 30 avril car le mandat de la Minurso expire le même jour et doit être prorogé pour garantir et sécuriser le cessez-le-feu au Sahara dans un contexte tendu et où tous les indices réunis relèvent d'un réel casus belli.