Alors que la polémique sur l'ingérence de la Russie de Poutine dans la campagne présidentielle américaine et l'élection de Donald Trump ne s'est pas éteinte, la presse britannique s’est fait l’écho tout au long de cette semaine de révélations faites par Sir Richard Dearlove, ancien chef du Secret Intelligence Service connu sous l’appellation MI6 Military Intelligence section- MI6, qu'il y avait un "regret important" concernant le MI6, qui avait permis à Tony Blair d'assister à l'opéra Guerre et Paix de Serge Prokofiev d’après le roman de Léon Tolstoï avec Vladimir Poutine lors de son accession au pouvoir.
Sir Richard Dearlove, qui était à la tête du Service de renseignement entre 1999 et 2004, a fait cette révélation lors du festival littéraire Cliveden à Berkshire le week-end dernier, où il a été invité à prendre la parole.
Sir Richard a déclaré à l'auditoire qu'avant l'élection présidentielle russe de 2000, il avait été approché par le KGB pour demander au MI6 d'aider Poutine, et avait accepté que les deux hommes se rencontrent à Saint-Pétersbourg.
Au moment de la visite controversée, Downing Street avait souligné que c’était «une trop belle occasion à ne pas rater» en dépit tumulte et des protestations des militants des droits de l’homme et d’Amnesty International.
Ainsi, Blair est devenu le premier dirigeant occidental à rencontrer le nouveau président russe. Lui et sa femme, Cherie, avaient passé la journée à Saint-Pétersbourg en tant qu'invités de Poutine, avant de terminer leur visite en regardant l’opéra Guerre et paix au théâtre Mariinsky.
S'exprimant à l'époque, Blair avait déclaré que l'un des objectifs de la visite était de "renouveler et de renforcer" les liens de la Grande-Bretagne avec la Russie.