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L’Espagne rejoint l’Afrique du Sud dans l’affaire de “génocide” contre Israël devant la CIJ

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Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a annoncé jeudi que son pays participera aux procédures judiciaires pour génocide en cours contre Israël à la Cour de Justice des Nations Unies.

Albares a déclaré que la décision du gouvernement espagnol avait été mûrement réfléchie pendant des semaines et que l’objectif était de mettre fin à la guerre à Gaza.

Le ministre a également évoqué l’engagement de son pays envers le droit international dans des commentaires rapportés par les médias espagnols.

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«Notre engagement est double», a déclaré Albares aux journalistes. «Pour que la paix revienne au Moyen-Orient, et à cette fin, il est urgent que nous soutenions tous la Cour. Nous le faisons également par engagement envers le droit international et notre désir de soutenir la Cour dans son travail pour renforcer les Nations Unies et son rôle en tant que plus haute instance judiciaire du système.»

Albares a également appelé à la fin de la campagne de bombardements d’Israël à Gaza, à un cessez-le-feu entre les deux parties, à la libération par le Hamas des otages israéliens restants, et à l’entrée de l’aide internationale dans le territoire.

L’affaire de génocide a été portée contre Israël par l’Afrique du Sud, en réponse à son offensive militaire à Gaza après les atrocités commises lors des attaques menées par le Hamas le 7 octobre de l’année dernière.

L’annonce de l’Espagne est survenue le lendemain de l’attaque par Israël d’une école pour Palestiniens à Gaza gérée par l’Agence des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine (UNRWA), affirmant qu’elle ciblait des membres du Hamas présents sur les lieux. Selon la directrice de la communication de l’UNRWA, Juliette Touma, au moins 35 personnes ont été tuées dans l’attaque.

L’Espagne a été l’un des critiques les plus virulents des tactiques d’Israël depuis le début de son offensive à Gaza, ce qui a exacerbé les tensions diplomatiques entre les gouvernements du leader du Parti Socialiste et Premier ministre Pedro Sanchez, et celui de son homologue israélien Benjamin Netanyahu.

Fin mai, l’Espagne, aux côtés de l’Irlande et de la Norvège, a formellement reconnu l’État palestinien, affirmant qu’ils agissaient ainsi pour intensifier les efforts visant à trouver une solution politique au conflit au Moyen-Orient.

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