L’Institut Amadeus, connu pour être fortement impliqué dans les problématiques africaines, lance une initiative de réflexion et d’échanges en perspective de l’adhésion du Royaume du Maroc à la CEDEAO. Le think tank marocain, dirigé par Brahim Fassi-Fihri, est le promoteur des MEDays qui constituent désormais un rendez-vous de rayonnement mondial où les principales problématiques géopolitiques de l'heure sont traitées par les plus grands experts et éminents spécialistes de tous les continents.
C'est en collaboration avec des think tanks sénégalais que l’Institut Amadeus organise le 29 mars prochain à Dakar une conférence sous le thème «Adhésion du Maroc à la CEDEAO : Fondements, enjeux et perspectives communes», avec l’ambition d’élargir le débat, les prochaines semaines, dans d’autres capitales d’Afrique de l’Ouest.
Selon les organisateurs de l'événement, «l'objectif de cette conférence est d’instaurer une écoute respective ainsi qu’un dialogue franc et ouvert entre les principaux acteurs sénégalais et marocains concernés, sur les conditions optimales d’un élargissement, au Royaume du Maroc, de la CEDEAO.» «Cet exercice permettra de partager les ambitions communes, d’exprimer les attentes réciproques, d’identifier les appréhensions respectives ainsi que les accommodements nécessaires et le dépassement en commun des difficultés rencontrées» peut-on lire dans un communiqué publié sur le portail de l'organisme marocain.
La rencontre de Dakar, la première d'une série de conférences, degré réunir «des responsables gouvernementaux, des parlementaires, des opérateurs économiques et des acteurs influents de la société civile, du Sénégal et du Maroc (...) et permettra de présenter d’une part la perspective du Royaume du Maroc, notamment les fondements de sa vocation ouest-africaine, et de connaître d’autre part les différentes positions des parties prenantes sénégalaises sur cette adhésion, y compris les inquiétudes qu’elle peut susciter.»
Les organisateurs de la conférence assurent que les recommandations qui en découleront «seront communiquées à l’ensemble des décideurs marocains et sénégalais» surtout que «cette première étape permettra d’identifier les bases d’un débat plus large qui ambitionne d’être étendu au reste de la communauté d’Afrique de l’Ouest» conclut le communiqué.