Google a annoncé jeudi avoir signé des accords en France avec un certain nombre d’éditeurs de la presse quotidienne et des magazines sur la rémunération de leurs contenus.
Le géant de l’internet dit être toujours en discussions avec «de nombreux autres acteurs de la presse quotidienne nationale et régionale, ainsi que de la presse magazine».
Parmi les premiers signataires de ces accords, figurent le Monde, Courrier international, L’Obs, le Figaro, Libération et l’Express.
Le mois dernier, la Cour d’appel de Paris avait confirmé la décision de l’Autorité de la Concurrence obligeant la filiale d’Alphabet à négocier avec les éditeurs de presse français et les agences en vue de la rémunération de leurs contenus.
Plusieurs syndicats d’éditeurs de presse et l’Agence France Presse (AFP) avaient saisi l’Autorité de la concurrence française au sujet des pratiques du groupe américain en s’appuyant sur la loi de juillet 2019 sur les «droits voisins».
L’Autorité avait alors estimé que les pratiques de Google à l’occasion de l’entrée en vigueur de cette loi étaient susceptibles de constituer un abus de position dominante et portaient une atteinte grave et immédiate au secteur de la presse.