Après une longue traversée du désert où il a complètement disparu des radars, Kaïss Benyahia est revenu au devant de la scène. L’ancien homme fort de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité a présidé, ce mardi à Fès, la commission royale qui a procédé à la remise de dons royaux aux chorfas des mausolées Moulay Driss, Sidi Ahmed Tijani et Moulay Abdellah.
La dernière apparition publique de Kaïss Benyahia remonte au mois d’octobre 2013 quand il avait été reçu par le Roi Mohammed VI parmi les membres de la délégation officielle devant se rendre aux Lieux saints de l'Islam pour accomplir le rite du pèlerinage.
Conduite par le ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur, Charki Draiss, et outre Kaïss Benyahia en sa qualité de chargé de mission au Cabinet royal, la délégation de cette année-là était notamment composée de Larbi Moukharik, ambassadeur du Maroc au Brésil, Souilem Bouchaab, gouverneur attaché à l'administration centrale du ministère de l'Intérieur, Abdelmajid Rhomija, secrétaire général du ministère de la Justice, et du colonel Mustapha Nassif, du département des relations extérieures et de la communication de la Gendarmerie royale.
Pressenti à une époque pour succéder à Zoulikha Nasri dont il était le fidèle bras droit, le retour déjà, en 2013, de l’ancien Directeur de la communication institutionnelle de la Fondation Mohammed V pour la Solidarité et son porte-parole était remarqué, lui qui avait «disparu de la circulation» depuis sa nomination en 2007 au poste de Chargé de mission au Cabinet royal.
Flanqué du wali de la région Fès-Meknès, Saïd Zniber, Kaïss Benyahia s’est enquis aujourd’hui dans la capitale spirituelle du royaume d’une mission à très forte charge symbolique sur le plan politique et religieux. D’habitude, c’est le Chambellan du Roi en personne, Sidi Mohamed Alaoui, qui préside ces cérémonies. A défaut, ce sont ses plus proches collaborateurs, Brahim Benyaïch et Mohamed Saad Eddine Smiej qui conduisent la commission royale.