Un mois jour pour jour après la décision de plusieurs pays du Moyen-Orient, dont l’Arabie saoudite, l’Égypte, les Émirats arabes unis et le Bahreïn, de fermer leur espace aérien aux avions qataris, tout en rompant leurs relations diplomatiques avec Doha qu’ils accusent de soutenir des groupes terroristes, Le Caire a décidé, aujourd’hui, de fermer totalement son espace maritime et territorial aux navires commerciaux qataris et à la libre circulation des personnes.
L’Egypte restait le seul pays parmi ceux qui ont imposé un blocus au Qatar à continuer à permettre à ses ressortissants et à ceux de ce dernier de se rendre, réciproquement, dans les deux pays respectifs.
Sur le terrain, la situation politico-militaro-médiatique est extrêmement tendue : le déclenchement d’un conflit armé n’est pas à écarter dans les heures, jours ou semaines qui viennent, un suspense haletant qui retient le souffle du monde entier, rappelant à l’opinion internationale les circonstances de la crise des missiles à Cuba en 1962.
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