L’Emir du Qatar à la recherche de soutiens politiques en Amérique latine

L’Émir du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani a entamé le lundi 1er octobre 2018 une tournée en Amérique latine. Son pays s’est vu imposer depuis plus d’une année, un blocus diplomatique et économique par certains pays voisins le soupçonnant de soutenir des groupes radicaux et de collaborer avec l’Iran. Cet embargo s’est traduit par un boycott partiel, la fermeture des liaisons aériennes et maritimes, l’interdiction de survol ainsi que la restriction au déplacement des personnes. L’Arabie saoudite, Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte ont ainsi rompu leurs relations commerciales et diplomatiques avec Doha qui nie les accusations et œuvre au développement de nouvelles alliances et au renforcement économique avec certains pays de l’Amérique latine, avec qui des accords ont été signés depuis 2010.

Dans ce sens, l’émir du Qatar Cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani a entamé le lundi 1er octobre 2018 une tournée en Amérique latine qui a débuté par une visite de l’Equateur avec qui une dizaine d’accords avaient préalablement été conclus en 2013, concernant notamment la mise en place d’une passerelle touristique reliant les deux pays et la création d’un pôle universitaire. Ces rapprochements se poursuivent en 2018 et concernent les investissements qataris dans les domaines tels que l’hôtellerie, le tourisme, les mines et les hydrocarbures.

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Ainsi, Sultan Ben Saad Al-Muraikhi, ministre d’Etat aux affaires étrangères s’est rendu à Quito afin de rencontrer les autorités équatoriennes et préparer le voyage de l’émir. D’autre part, le président de l’Equateur Lenin Moreno et l’Emir Cheikh Tamim ont assisté à la cérémonie de signature de plusieurs protocoles d’accords de coopération mardi au palais présidentiel de Carondelet à Quito la capitale équatorienne.

Par ailleurs, l’Emir du Qatar fera une halte au Pérou gravement touché par la corruption, et avec lequel, en 2014 déjà, un ensemble d’accords avaient été signés dans les secteurs de l’économie, du commerce, de l’investissement et de la coopération technique.

L’escale suivante concernera l’Argentine où l’Emir va rencontrer le président Mauricio Macri et ses ministres en vue d’une entente visant aussi bien l’énergie, l’agriculture que le tourisme. A noter que l’Argentine souffre d’un taux d’inflation qui dépasse les 22% et de la dégringolade de la valeur du peso.

Pour achever sa tournée, Cheikh Tamim Ben Hamad al-Thani l’émir se rendra au Paraguay qui a signé des accords économiques avec Doha en 2010 qui a ouvert une à ambassade à Asuncion en 2012.

Le rapprochement du Qatar et des pays sud-américains donnera certainement des fruits mais sera-t-il suffisant ? Le Qatar pourra-t-il redorer son image auprès des pays qui le considèrent comme pro-islamiste et dénoncent son soutien grandissant à une nation comme l’Iran ? Le dénouement serait positif si cette tournée permettait au Qatar de pallier au déficit économique et politique causé par le boycott et les mesures privatives prises à son égard par l’Egypte, l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Emirats arabes unis.

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