Trump reconnaît qu’il s’entend mieux avec les dirigeants “durs et méchants”

Le président américain Donald Trump reconnaît, dans un enregistrement rendu public lundi, qu’il s’entend mieux avec les dirigeants étrangers “durs et méchants”.

AFP

Ces confidences, enregistrées par le journaliste d’investigation Bob Woodward, ont été diffusées par la chaîne NBC à la veille de la publication du livre “Rage”, une chronique de sa présidence basée sur 18 entretiens entre les deux hommes.

Dans cet extrait, Donald Trump revient sur ses liens avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui a muselé la presse et emprisonné des dizaines de milliers d’opposants après une tentative de coup d’Etat en 2016.

“Je m’entends très bien avec Erdogan, même si je ne suis pas censé parce que tout le monde dit +quel horrible type+”, confie-t-il dans cet enregistrement en date du 22 janvier, avant d’élargir son propos à l’ensemble de ses homologues étrangers.

“Je peux vous dire que, plus ils sont durs et méchants, mieux on s’entend”, dit-il. “Vous m’expliquerez ça un jour, OK ?”, demande-t-il à son interlocuteur. “Les plus faciles sont peut-être ceux que j’aime le moins, ou plutôt avec lesquels je m’entends le moins bien.”

Donald Trump a également noué une relation particulière les président chinois Xi Jinping, russe Vladimir Poutine ou le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, tous accusés de graves violations des droits humains.

Le président américain a également rencontré à trois reprises le dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un et loue régulièrement leur bonne entente, allant jusqu’à dire qu’ils sont comme “tombés amoureux”.

A l’inverse, ses relations sont plus que tièdes avec les dirigeants de pays alliés, notamment avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Lors de ses entretiens avec Bob Woodward, connu pour avoir révélé le scandale du Watergate qui a entraîné la démission du président Richard Nixon en 1974, Donald Trump a fait d’autres aveux embarrassants. Dans un premier enregistrement diffusé la semaine dernière, il reconnaît notamment avoir sciemment dissimulé la gravité de la pandémie de nouveau coronavirus.

Les plus lus

Akhannouch : la tentation d’une OPA sur l’OCP, avortée par la GenZ212 ?

Depuis plusieurs semaines avant la tempête GenZ212, un nom circulait...

Qui défendra les intérêts du capital marocain après le choc GENZ212 ?

Une indiscrétion publiée ce mardi par le site d’information...

Le ministère des Affaires étrangères recrute : 82 nouveaux postes ouverts pour 2025

Le Ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et...

Bourse — Akdital face au choc GENZ212 : ce que disent (vraiment) les chiffres

La Bourse de Casablanca a parlé avant les communiqués....

Omar Balafrej, le Benkirane de la GenZ212 ?

Là où le gouvernement s’enlise dans le silence, Omar...
00:00:24

Lalla Hasnaa à Abou Dhabi : la grâce du geste, la noblesse du message

Sous la lumière feutrée du Centre national des expositions...

Trump menace d’exclure l’Espagne de l’OTAN pour son retard en matière de dépenses militaires

Le président américain a qualifié Madrid de «mauvais élève»...

Pourquoi Aziz Akhannouch ne rempilera pas

Il y a dans la politique marocaine une règle...

Related Articles

Focus Thématiques

[