À travers sa filiale égyptienne et l’activation stratégique du Club Afrique Développement, le groupe Attijariwafa bank continue de tisser sa toile de diplomatie économique à l’échelle du continent. L’intervention remarquée de Hala H. Elsaid, conseillère du président égyptien, Abdelfattah Al-Sissi illustre à quel point ce véhicule panafricain est devenu un levier d’influence structurant pour les États et les décideurs.
De Tanger au Cap-Vert Dakar, de Casablanca au Caire, Attijariwafa bank ne se contente pas d’opérer sur plusieurs marchés : elle relie des univers économiques que tout semblait séparer — la langue, l’histoire, la culture, les circuits de décision. Grâce à son ancrage continental et à la densité de son réseau, le groupe parvient à faire dialoguer des écosystèmes longtemps cloisonnés.
Le Club Afrique Développement, bras opérationnel de cette stratégie, s’est imposé comme l’une des plateformes privées les plus efficaces de diplomatie économique sur le continent. Pensé non comme un simple forum, mais comme un levier opérationnel de mise en relation, il contribue activement à la construction d’un espace économique africain fluide et connecté.
À l’occasion de la mission du Caire, rare sont les structures capables — en dehors des dispositifs étatiques ou multilatéraux — de réunir, avec autant de naturel, des banquiers, investisseurs et entrepreneurs venus de l’Afrique de l’Ouest francophone, et des décideurs publics et économiques égyptiens de premier plan. C’est pourtant ce que permet Attijariwafa bank, grâce à son envergure continentale et sa capacité d’entraînement.
Ce type de rapprochement, rare dans les circuits traditionnels, n’est ni circonstanciel ni symbolique : il participe à l’émergence d’un espace économique africain réellement intégré, où les complémentarités prennent le pas sur les fractures héritées.
Hala Elsaid, une voix présidentielle
Ce dialogue d’affaires entre Afrique de l’Ouest francophone et Égypte, a trouvé une résonance particulière dans l’intervention de Hala H. Elsaid, conseillère économique du président Abdel Fattah al-Sissi. Figure centrale de l’appareil économique égyptien, ancienne ministre et présidente du fonds souverain, elle a pleinement saisi la portée de cette initiative panafricaine.

Prenant la parole devant les représentants de dix pays africains, elle a exposé une vision claire : faire de l’Égypte la porte d’entrée stratégique vers un marché africain évalué à 3.000 milliards de dollars. Et d’affirmer :
« Lorsque les continents se connectent, prospérité et durabilité cessent de s’opposer : elles convergent. […] À travers des collaborations stratégiques dans la sécurité alimentaire, la production pharmaceutique, les énergies propres et la fintech, nous construisons un écosystème économique africain intégré. »
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Lorsque les continents se connectent, prospérité et durabilité cessent de s’opposer : elles convergent.
Lors de la mission multisectorielle organisée par Attijariwafa bank Egypt, j’ai présenté la vision économique de l’Égypte, qui nous positionne stratégiquement comme la porte d’entrée vers un marché africain estimé à 3.000 milliards de dollars.
Cette rencontre a rassemblé des investisseurs venus de dix pays africains, dans le but de nouer des partenariats capables de renforcer notre agenda d’intégration continentale.
À travers des collaborations stratégiques dans la sécurité alimentaire, la production pharmaceutique, les énergies propres et la fintech, nous construisons un écosystème économique africain intégré.
Les partenariats que nous forgeons aujourd’hui porteront leurs fruits bien au-delà de notre temps.
Une architecture d’influence construite patiemment
Depuis plusieurs années, Attijariwafa bank développe une véritable ingénierie de la diplomatie des affaires, où chaque mission est pensée comme un maillon d’un projet continental plus vaste. Les rencontres ne sont pas anecdotiques : elles bâtissent des passerelles, elles ouvrent des corridors d’investissement, elles créent une grammaire commune entre économies africaines.
L’intervention d’Hala Elsaid n’était pas seulement un témoignage de soutien : elle entérine le statut du Club Afrique Développement comme espace de convergence entre intérêts publics et ambitions privées.