Reuters
Au moins 31 personnes ont été tuées dimanche 1er juin à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, à proximité d’un point de distribution d’aide géré par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), une organisation américaine soutenue par Washington et Tel-Aviv. Le Croissant-Rouge palestinien a confirmé la récupération de 23 corps et soigné 23 blessés sur place. Les autorités locales font état d’un total de 31 morts transférés à l’hôpital Nasser de Khan Younès.
L’armée israélienne a déclaré “vérifier les faits”, tout en affirmant n’avoir connaissance d’aucune blessure liée à ses tirs. De son côté, GHF nie toute implication et accuse le Hamas de “fabriquer de faux rapports”. Des témoins affirment cependant que des tirs terrestres et de chars israéliens ont visé la foule venue chercher de l’aide.
Cet incident survient alors que les négociations de cessez-le-feu piétinent. Hamas exige la fin des hostilités et un retrait israélien, conditions rejetées par Tel-Aviv. Washington, par la voix de l’émissaire de Donald Trump, juge les demandes du Hamas “inacceptables”.
L’offensive israélienne déclenchée après l’attaque du 7 octobre 2023 a fait plus de 54 000 morts palestiniens selon les autorités locales, majoritairement des civils.